2. L'importance de l'hydratation
L'allaitement demande un apport important en eau, surtout s'il fait très chaud. Une femme qui allaite a besoin en moyenne d'un litre d'eau par 24 heures pour fabriquer son lait. Bien sûr elle a aussi ses propres besoins, elle doit donc boire par 24 heures environ 2 litres et demi d'eau.
Elle doit impérativement connaître les symptômes de la déshydratation pour pouvoir y remédier à temps et ne pas se mettre en danger, ainsi que son enfant. Les signes de déshydratation à surveiller sont :
• Forte soif associée à des vertiges,
• Maux de tête,
• Fatigue intense,
• Courbatures.
Attention si les urines du bébé deviennent trop foncées, le risque de déshydratation est réel et cela signifie aussi que le système urinaire se fatigue. Dans ce cas, la correction des apports en eau devra être rapide.
3. Le changement de rythme alimentaire
Le troisième point de vigilance est la physiologie inversée. Le changement soudain de rythme de nutrition peut perturber la digestion et fatiguer l'organisme.
En effet, le foie a plus de mal à travailler. La fatigue s'installe et donc, elle ne va pas contribuer à un allaitement serein. Par conséquent, on va aider l'organisme en ne lui proposant que des nourritures saines et digestes. Il est conseillé de :
• Consommer des aliments faciles à digérer (fruits, légumes, aliments crus).
• Privilégier des aliments riches en eau pour une meilleure hydratation.
• Faire la sieste avec son bébé afin de réduire la fatigue.
Conclusion : écouter son corps
Le Ramadan est un moment de recentrage spirituel et de purification, mais il est essentiel d'être à l'écoute de son corps, surtout lorsque l'on allaite. Si vous ressentez une fatigue excessive ou des signes de déshydratation, il peut être préférable de reporter votre jeûne à une période plus propice.
Chaque femme et chaque allaitement étant uniques, il est toujours préférable de consulter un professionnel de santé avant de prendre une décision.
Nous croyons aux vertus de la privation alimentaire temporaire, qui nous permet de nous recentrer sur l'essentiel, pour nous et pour les autres. Elle nous ouvre à d'autres dimensions, tout en restaurant notre intérieur, à condition de respecter les règles de base de la nutrition saine. Et ce d'autant plus lorsque notre propre corps nourrit un autre corps.