Est-il besoin de le rappeler, cette préparation, dite « maternisée » est issue du lait de vache.
Or, à quoi sert le lait d'une vache ? A faire prendre une demi-tonne à son veau en six mois. Ce n'est pas le but du lait de femme, l'humain ayant basé sa stratégie de survie sur le développement de son cerveau.
Alors, si je reprends ma comparaison avec les tomates, je dirai que le lait maternel apporte au bébé le bonheur de la tétée, la variété dans le goût en fonction des repas de sa maman, et surtout les nutriments essentiels à son développement et sa santé.
Tandis que le lait en poudre n'apportera pas à l'organisme de l'enfant tout ce dont il a besoin. Il lui apportera même dans certains cas la maladie, sous forme d'intolérances plus ou moins visibles. Il est vrai que le lait en poudre peut paraître plus facile d'utilisation, qu'il est calibré (comme les tomates du supermarché!), mais au final, il déçoit.
Les laits en poudre ont été inventés pour sauver des vies humaines. Ils auraient dû rester là où ils étaient initialement destinés : la trousse à pharmacie de soins d'urgence pour bébés.
L’allaitement devrait toujours être présenté comme la norme, c’est une priorité de santé publique !
Alors, qu'attendons-nous pour appeler les choses par leur vrai nom, en commençant par bannir de notre vocabulaire le terme de « lait maternisé » et en le remplaçant par le terme juste : celui de PCN (Préparation Commerciale pour Nourrisson).
Vous ne vous sentez pas prêt à cela ? Réfléchissez-y pourtant, car nommer est beaucoup moins anodin que ce que l'on pourrait penser.